Homographes latins

Les homographes latins

Liste des homographes latins commençant par les lettres SER.

Exemples d'homographes commençant par SER

SER, ERIS, m
  • construction
    • SER, SERIS, m
      • 1 siècle aprés J.C. SENECA (Sénèque)
        • un Sère n. m : peuple d'Asie Centrale Sères
SERA
  • sens commun
    • SERA (adverbe de temps)
      • 1 siècle avant J.C. VERGILIUS MARO (Virgile)
        • tard adv. : après le temps déterminé, habituel tard
        • tardivement adv. : d'une manière tardive tardivement
SERA, AE, f
  • sens commun
    • SERA, AE, f
      • 1 siècle avant J.C. OVIDIUS NASO (Ovide)
        • serrure n. f : dispositif pour bloquer une porte, etc. serrure
        • verrou n. m : dispositif de fermeture verrou
      • 1 siècle avant J.C. VARRO (Varron)
        • barre n. f : pièce longue et rigide (de fermeture) barre
SERE, ES, f
  • nom propre
    • SERE, ES, f
      • 1 siècle aprés J.C. PLINIUS (Pline)
        • Sérè n. : ville d'Egypte Sérè
SERO, AS, ARE, AVI, ATUM, tr
transitif
  • sens commun
    • SERO, AS, ARE, AVI, ATUM, tr
      • 1 siècle avant J.C. VARRO (Varron)
        • ouvrir v. t : faire que ce qui était fermé ne le soit plus (une porte, une maison) ouvrir
      • 6 siècle aprés J.C. PRISCIANUS (Priscien de Césarée)
        • fermer v. t : appliquer (un objet) sur une ouverture pour la boucher (clore) fermer
SERO, IS, ERE, SERUI, SERTUM, tr
transitif
  • sens commun
    • SERO, IS, ERE, SERUI, SERTUM, tr
      • 1 siècle aprés J.C. PLINIUS (Pline)
        • enchaîner v. t : lier par un rapport naturel ou logique (joindre, unir, attacher) enchaîner
  • construction
    • CAUSA CAUSAM SERENS
      • 1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
        • un enchaînement de causes n. f : ce qui fait qu'une chose est ou se fait cause
    • MIHI ISTIC NEC SERITUR NEC METITUR
      • 2 siècle avant J.C. PLAUTUS (Plaute)
        • cela ne me fait ni chaud ni froid adj. : qui procure une sensation de chaleur, qui présente une température élevée chaud, e
        • cela ne me fait ni chaud ni froid n. m : cela ne me fait ni chaud ni froid froid
    • SERTA LORICA, AE, f
      • 1 siècle avant J.C. NEPOS
        • cotte de mailles n. f : tunique cotte
SERO, IS, ERE, SEVI, SATUM, tr
transitif
  • sens commun
    • SERO, IS, ERE, SEVI, SATUM, tr
      • 1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
        • engendrer v. t : être la cause de, faire naître (semer, répandre) engendrer
        • ensemencer v. t : mettre de la semence dans ensemencer
        • planter v. t : mettre en terre (semer) planter
        • semer v. t : épandre, mettre en terre des semences semer
SERUM, I, n
  • sens commun
    • SERUM, I, n
      • 1 siècle aprés J.C. PLINIUS (Pline)
        • liquide séreux adj. : qui a les caractères de la sérosité séreux, euse
        • petit lait n. m : liquide qui se sépare du lait caillé petit lait
SERUS, A, UM
  • sens commun
    • SERUS, A, UM (adjectif)
      • 1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
        • tardif, ive adj. : qui vient tard, qui se fait tard tardif, ive
        • trop tardif adj. : qui vient tard, qui se fait tard tardif, ive

Qu’est-ce qu’un homographe en latin?

Un homographe est un mot qui s’écrit exactement de la même façon qu’un autre, mais qui possède un sens différent et parfois une origine différente. Le terme vient du grec homós (« même ») et gráphein (« écrire »), ce qui signifie littéralement « écrit de la même manière ».

En latin, comme dans d’autres langues, cette situation peut compliquer l’interprétation des textes : une même forme peut renvoyer à deux mots distincts selon le contexte grammatical ou lexical.

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Pourquoi est-ce important pour l’étude du latin ?

  • L’identification correcte d’un mot dépend souvent du contexte grammatical (cas, temps, genre, fonction dans la phrase) et du sens global du texte.
  • Les homographes soulignent l’importance de l’analyse morphologique, qui propose plusieurs lectures possibles d’une même forme.
  • Apprendre à repérer ces cas aide les élèves à éviter les contresens et à affiner leur lecture.

Quelques exemples typiques

Forme Interprétation 1 Interprétation 2
NOTA « marque, signe » (nom, féminin) « connue, fameuse » (adjectif, féminin)
NOVI « j’ai appris, je connais » (verbe, parfait de noscere) « nouveaux » (adjectif, pluriel de novus)
NITOR « je m’efforce, je m’appuie » (verbe déponent) « éclat, brillance » (nom, masculin)

Comment utiliser cette notion avec Dicolatin?

Lorsque vous recherchez une forme latine sur Dicolatin, il est possible qu’elle corresponde à plusieurs entrées. L’outil vous présente alors toutes les analyses possibles : déclinaison, conjugaison, catégorie grammaticale et sens.

Pour identifier la bonne interprétation, observez attentivement :

  • la fonction grammaticale dans la phrase ;
  • les marques morphologiques (cas, genre, nombre, temps) ;
  • le contexte sémantique du passage étudié.

Vous pouvez également utiliser la recherche avancée pour filtrer les résultats par racine, catégorie ou sens, et ainsi confirmer votre analyse.

À retenir

Les homographes rappellent que la lecture du latin repose avant tout sur la compréhension du contexte et des structures grammaticales.

Dicolatin vous aide à visualiser ces ambiguïtés grâce à son moteur d’analyse, tout en laissant à l’utilisateur le soin d’interpréter selon le sens du texte.