Homographes latins

Les homographes latins

Liste des homographes latins commençant par les lettres MET.

forme nb. de classe nb. de cas nb. homographe confusion risque dictionnaire
121 METETIS 1+1 1+1 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour METETIS
122 METETUR 1+1+1 1+1+1 3
9
Lien vers le dictionnaire latin pour METETUR
123 METHODI 1+1 1+3 2
6
Lien vers le dictionnaire latin pour METHODI
124 METHODICA 1+2 3+6 2
12
Lien vers le dictionnaire latin pour METHODICA
125 METHODICAE 1+1 4+4 2
10
Lien vers le dictionnaire latin pour METHODICAE
forme nb. de classe nb. de cas nb. homographe confusion risque dictionnaire
126 METHODICAM 1+1 1+1 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour METHODICAM
127 METHODICARUM 1+1 1+1 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour METHODICARUM
128 METHODICAS 1+1 1+1 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour METHODICAS
129 METHODICE 1+1 3+1 2
6
Lien vers le dictionnaire latin pour METHODICE
130 METHODICIS 1+3 2+6 2
14
Lien vers le dictionnaire latin pour METHODICIS

Exemples d'homographes commençant par MET

META, AE, f
  • sens commun
    • META, AE, f
      • 1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
        • cône n. m : surface engendrée par une droite passant par un point fixe et décrivant une courbe fixe cône
        • pyramide n. f : monuments à quatre faces triangulaires (cône) pyramide
      • 1 siècle avant J.C. HORATIUS (Horace)
        • borne n. f : marque qui matérialise les limites (dans un cirque) borne
        • but n. m : terme où l'on s'efforce de parvenir (terme, point final) but
      • 1 siècle avant J.C. VERGILIUS MARO (Virgile)
        • terme n. m : limite, fin (fin, bout) terme
METO, AS, ARE, tr
transitif
  • sens commun
    • METO, AS, ARE, tr
      • 6 siècle aprés J.C. PRISCIANUS (Priscien de Césarée)
        • mesurer v. t : déterminer une grandeur mesurer

Qu’est-ce qu’un homographe en latin?

Un homographe est un mot qui s’écrit exactement de la même façon qu’un autre, mais qui possède un sens différent et parfois une origine différente. Le terme vient du grec homós (« même ») et gráphein (« écrire »), ce qui signifie littéralement « écrit de la même manière ».

En latin, comme dans d’autres langues, cette situation peut compliquer l’interprétation des textes : une même forme peut renvoyer à deux mots distincts selon le contexte grammatical ou lexical.

Images/Homographes_Illustration.png

Pourquoi est-ce important pour l’étude du latin ?

  • L’identification correcte d’un mot dépend souvent du contexte grammatical (cas, temps, genre, fonction dans la phrase) et du sens global du texte.
  • Les homographes soulignent l’importance de l’analyse morphologique, qui propose plusieurs lectures possibles d’une même forme.
  • Apprendre à repérer ces cas aide les élèves à éviter les contresens et à affiner leur lecture.

Quelques exemples typiques

Forme Interprétation 1 Interprétation 2
NOTA « marque, signe » (nom, féminin) « connue, fameuse » (adjectif, féminin)
NOVI « j’ai appris, je connais » (verbe, parfait de noscere) « nouveaux » (adjectif, pluriel de novus)
NITOR « je m’efforce, je m’appuie » (verbe déponent) « éclat, brillance » (nom, masculin)

Comment utiliser cette notion avec Dicolatin?

Lorsque vous recherchez une forme latine sur Dicolatin, il est possible qu’elle corresponde à plusieurs entrées. L’outil vous présente alors toutes les analyses possibles : déclinaison, conjugaison, catégorie grammaticale et sens.

Pour identifier la bonne interprétation, observez attentivement :

  • la fonction grammaticale dans la phrase ;
  • les marques morphologiques (cas, genre, nombre, temps) ;
  • le contexte sémantique du passage étudié.

Vous pouvez également utiliser la recherche avancée pour filtrer les résultats par racine, catégorie ou sens, et ainsi confirmer votre analyse.

À retenir

Les homographes rappellent que la lecture du latin repose avant tout sur la compréhension du contexte et des structures grammaticales.

Dicolatin vous aide à visualiser ces ambiguïtés grâce à son moteur d’analyse, tout en laissant à l’utilisateur le soin d’interpréter selon le sens du texte.