Homographes latins

Les homographes latins

Liste des homographes latins commençant par les lettres DUB.

n° forme nb. de classe nb. de cas nb. homographe confusion risque dictionnaire
1 DUBI 1+1 1+2 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour DUBI
2 DUBIA 1+2 3+6 2
12
Lien vers le dictionnaire latin pour DUBIA
3 DUBII 1+2 1+4 2
8
Lien vers le dictionnaire latin pour DUBII
4 DUBIIS 1+3 2+6 2
14
Lien vers le dictionnaire latin pour DUBIIS
5 DUBIO 1+1+2 1+2+4 3
18
Lien vers le dictionnaire latin pour DUBIO
n° forme nb. de classe nb. de cas nb. homographe confusion risque dictionnaire
6 DUBIORUM 2+1 2+1 2
6
Lien vers le dictionnaire latin pour DUBIORUM
7 DUBITATA 3+2 36+6 2
50
Lien vers le dictionnaire latin pour DUBITATA
8 DUBITATAE 1+2 4+19 2
26
Lien vers le dictionnaire latin pour DUBITATAE
9 DUBITATAM 1+1 1+1 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour DUBITATAM
10 DUBITATARUM 1+1 1+1 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour DUBITATARUM

Exemples d'homographes commençant par DUB

DUBIO
  • sens commun
    • DUBIO (adverbe de manière)
      • 2 siècle aprés J.C. APULEIUS (Apulée)
        • d'une manière douteuse adj. : qui n'est pas certain douteux, euse
  • construction
    • NON DUBIO
      • 2 siècle aprés J.C. APULEIUS (Apulée)
DUBIUM, II, n
  • sens commun
    • DUBIUM, II, n
      • 2 siècle avant J.C. TERENTIUS AFER (Térence)
      • 1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
        • doute n. m : hésitation à croire en la réalité d'un fait, à la vérité d'une affirmation doute
      • 1 siècle avant J.C. SALLUSTIUS (Salluste)
        • situation critique n. f : état, condition situation
  • construction
    • NIHIL EST DUBII QUIN + subjonctif
      • 1 siècle aprés J.C. SENECA (Sénèque)
        • il n'y a pas de doute que n. m : hésitation à croire en la réalité d'un fait, à la vérité d'une affirmation doute
    • PROCUL DUBIO
      • 1 siècle avant J.C. TITUS LIVIUS (Tite Live)
        • sans doute (probablement) n. m : sans doute (probablement) doute
    • SINE DUBIO
      • 1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
        • sans doute (probablement) n. m : sans doute (probablement) doute
DUBIUS, A, UM
  • sens commun
    • DUBIUS, A, UM (adjectif)
      • 1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
        • incertain, e adj. : qui n'est pas certain (douteux) incertain, e
      • 1 siècle avant J.C. VERGILIUS MARO (Virgile)
  • construction
    • DUBIAE SANITATIS SUM, ES, ESSE, FUI
      • 1 siècle aprés J.C. PLINIUS (Pline)
        • n'avoir pas tout son bon sens n. m : bon sens (capacité de bien juger) sens
    • HAUD DUBIUM EST QUIN + subjonctif
      • 1 siècle avant J.C. CAESAR (César)
        • il n'est pas douteux que adj. : qui n'est pas certain douteux, euse
    • HAUD DUBIUS, A, UM QUIN + subjonctif (ou proposition infinitive) (adjectif)
      • 1 siècle avant J.C. TITUS LIVIUS (Tite Live)
        • ne doutant pas que v. t. indirect : hésiter à croire que douter
    • NON DUBIUM EST + proposition infinitive
      • 2 siècle avant J.C. TERENTIUS AFER (Térence)
        • il n'est pas douteux que adj. : qui n'est pas certain douteux, euse
    • NON DUBIUM EST QUIN + subjonctif
      • 1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
        • il n'est pas douteux que adj. : qui n'est pas certain douteux, euse

Qu’est-ce qu’un homographe en latin?

Un homographe est un mot qui s’écrit exactement de la même façon qu’un autre, mais qui possède un sens différent et parfois une origine différente. Le terme vient du grec homós (« même ») et gráphein (« écrire »), ce qui signifie littéralement « écrit de la même manière ».

En latin, comme dans d’autres langues, cette situation peut compliquer l’interprĂ©tation des textes : une mĂŞme forme peut renvoyer Ă  deux mots distincts selon le contexte grammatical ou lexical.

Images/Homographes_Illustration.png

Pourquoi est-ce important pour l’étude du latin ?

  • L’identification correcte d’un mot dĂ©pend souvent du contexte grammatical (cas, temps, genre, fonction dans la phrase) et du sens global du texte.
  • Les homographes soulignent l’importance de l’analyse morphologique, qui propose plusieurs lectures possibles d’une mĂŞme forme.
  • Apprendre Ă  repĂ©rer ces cas aide les Ă©lèves Ă  Ă©viter les contresens et Ă  affiner leur lecture.

Quelques exemples typiques

Forme Interprétation 1 Interprétation 2
NOTA « marque, signe » (nom, féminin) « connue, fameuse » (adjectif, féminin)
NOVI « j’ai appris, je connais » (verbe, parfait de noscere) « nouveaux » (adjectif, pluriel de novus)
NITOR « je m’efforce, je m’appuie » (verbe déponent) « éclat, brillance » (nom, masculin)

Comment utiliser cette notion avec Dicolatin?

Lorsque vous recherchez une forme latine sur Dicolatin, il est possible qu’elle corresponde à plusieurs entrées. L’outil vous présente alors toutes les analyses possibles : déclinaison, conjugaison, catégorie grammaticale et sens.

Pour identifier la bonne interprétation, observez attentivement :

  • la fonction grammaticale dans la phrase ;
  • les marques morphologiques (cas, genre, nombre, temps) ;
  • le contexte sĂ©mantique du passage Ă©tudiĂ©.

Vous pouvez également utiliser la recherche avancée pour filtrer les résultats par racine, catégorie ou sens, et ainsi confirmer votre analyse.

Ă€ retenir

Les homographes rappellent que la lecture du latin repose avant tout sur la compréhension du contexte et des structures grammaticales.

Dicolatin vous aide à visualiser ces ambiguïtés grâce à son moteur d’analyse, tout en laissant à l’utilisateur le soin d’interpréter selon le sens du texte.