Homographes latins

Les homographes latins

Liste des homographes latins commençant par les lettres TON.

forme nb. de classe nb. de cas nb. homographe confusion risque dictionnaire
49 TONSURAE 1+1 4+4 2
10
Lien vers le dictionnaire latin pour TONSURAE
50 TONSURAM 1+1 1+1 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour TONSURAM
51 TONSURARUM 1+1 1+1 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour TONSURARUM
52 TONSURAS 1+1+1 1+1+1 3
9
Lien vers le dictionnaire latin pour TONSURAS
53 TONSURIS 3+1 6+2 2
14
Lien vers le dictionnaire latin pour TONSURIS
forme nb. de classe nb. de cas nb. homographe confusion risque dictionnaire
54 TONSURO 2+1 4+1 2
8
Lien vers le dictionnaire latin pour TONSURO
55 TONSUS 2+1+1 16+1+6 3
42
Lien vers le dictionnaire latin pour TONSUS
56 TONUM 1+1 1+1 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour TONUM
57 TONUS 1+1 1+1 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour TONUS

Exemples d'homographes commençant par TON

TONANTIUS, II, m
  • nom propre
    • TONANTIUS, II, m
      • 5 siècle aprés J.C. SIDONIUS (Sidoine Apollinaire)
        • Tonance n. m : préfet dans les Gaules Tonance
TONO, AS, ARE, UI, intr
  • sens commun
    • TONO, AS, ARE, UI, intr
      • 1 siècle avant J.C. PROPERTIUS (Properce)
        • faire retentir comme le tonnerre n. m : bruit qui accompagne la foudre tonnerre
      • 1 siècle avant J.C. VERGILIUS MARO (Virgile)
        • appeler d'une voix de tonnerre n. m : bruit qui accompagne la foudre tonnerre
intransitif
  • sens commun
    • TONO, AS, ARE, UI, intr
      • 1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
        • tonner v. i : faire un bruit de tonnerre tonner
      • 1 siècle avant J.C. VERGILIUS MARO (Virgile)
        • retentir fortement v. i : être rempli par un son, un bruit (faire un grand bruit) retentir

Qu’est-ce qu’un homographe en latin?

Un homographe est un mot qui s’écrit exactement de la même façon qu’un autre, mais qui possède un sens différent et parfois une origine différente. Le terme vient du grec homós (« même ») et gráphein (« écrire »), ce qui signifie littéralement « écrit de la même manière ».

En latin, comme dans d’autres langues, cette situation peut compliquer l’interprétation des textes : une même forme peut renvoyer à deux mots distincts selon le contexte grammatical ou lexical.

Images/Homographes_Illustration.png

Pourquoi est-ce important pour l’étude du latin ?

  • L’identification correcte d’un mot dépend souvent du contexte grammatical (cas, temps, genre, fonction dans la phrase) et du sens global du texte.
  • Les homographes soulignent l’importance de l’analyse morphologique, qui propose plusieurs lectures possibles d’une même forme.
  • Apprendre à repérer ces cas aide les élèves à éviter les contresens et à affiner leur lecture.

Quelques exemples typiques

Forme Interprétation 1 Interprétation 2
NOTA « marque, signe » (nom, féminin) « connue, fameuse » (adjectif, féminin)
NOVI « j’ai appris, je connais » (verbe, parfait de noscere) « nouveaux » (adjectif, pluriel de novus)
NITOR « je m’efforce, je m’appuie » (verbe déponent) « éclat, brillance » (nom, masculin)

Comment utiliser cette notion avec Dicolatin?

Lorsque vous recherchez une forme latine sur Dicolatin, il est possible qu’elle corresponde à plusieurs entrées. L’outil vous présente alors toutes les analyses possibles : déclinaison, conjugaison, catégorie grammaticale et sens.

Pour identifier la bonne interprétation, observez attentivement :

  • la fonction grammaticale dans la phrase ;
  • les marques morphologiques (cas, genre, nombre, temps) ;
  • le contexte sémantique du passage étudié.

Vous pouvez également utiliser la recherche avancée pour filtrer les résultats par racine, catégorie ou sens, et ainsi confirmer votre analyse.

À retenir

Les homographes rappellent que la lecture du latin repose avant tout sur la compréhension du contexte et des structures grammaticales.

Dicolatin vous aide à visualiser ces ambiguïtés grâce à son moteur d’analyse, tout en laissant à l’utilisateur le soin d’interpréter selon le sens du texte.