Homographes latins

Les homographes latins

Liste des homographes latins commençant par les lettres SUL.

n° forme nb. de classe nb. de cas nb. homographe confusion risque dictionnaire
31 SULMONIS 1+1 1+1 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour SULMONIS
32 SULPICIA 2+1 6+3 2
12
Lien vers le dictionnaire latin pour SULPICIA
33 SULPICIAE 1+1 4+2 2
8
Lien vers le dictionnaire latin pour SULPICIAE
34 SULPICIAM 1+1 1+1 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour SULPICIAM
35 SULPICII 1+2 1+4 2
8
Lien vers le dictionnaire latin pour SULPICII
n° forme nb. de classe nb. de cas nb. homographe confusion risque dictionnaire
36 SULPICIO 1+2 2+4 2
10
Lien vers le dictionnaire latin pour SULPICIO
37 SULPICIUM 1+2 1+4 2
8
Lien vers le dictionnaire latin pour SULPICIUM
38 SULPICIUS 1+1 1+1 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour SULPICIUS

Exemples d'homographes commençant par SUL

SULCAMEN, INIS, n
  • sens commun
    • SULCAMEN, INIS, n
      • 2 siècle aprés J.C. APULEIUS (Apulée)
        • sillon n. m : longue tranchée ouverte par le soc de la charrue sillon
SULCO, AS, ARE, AVI, ATUM, tr
transitif
  • sens commun
    • SULCO, AS, ARE, AVI, ATUM, tr
      • 1 siècle avant J.C. OVIDIUS NASO (Ovide)
        • labourer v. t : marquer de sillons labourer
      • 1 siècle avant J.C. TIBULLUS (Tibulle)
        • labourer v. t : retourner la terre avec la charrue (mettre en sillons) labourer
      • 1 siècle avant J.C. VERGILIUS MARO (Virgile)
        • sillonner v. t : labourer en faisant des sillons sillonner
      • 4 siècle aprés J.C. AMMIANUS MARCELLINUS (Ammien Marcellin)
        • tatouer v. t : dessiner sur la peau tatouer
      • 6 siècle aprés J.C. FORTUNATUS
        • tracer v. t : dessiner (écrire, composer) tracer

Qu’est-ce qu’un homographe en latin?

Un homographe est un mot qui s’écrit exactement de la même façon qu’un autre, mais qui possède un sens différent et parfois une origine différente. Le terme vient du grec homós (« même ») et gráphein (« écrire »), ce qui signifie littéralement « écrit de la même manière ».

En latin, comme dans d’autres langues, cette situation peut compliquer l’interprĂ©tation des textes : une mĂŞme forme peut renvoyer Ă  deux mots distincts selon le contexte grammatical ou lexical.

Images/Homographes_Illustration.png

Pourquoi est-ce important pour l’étude du latin ?

  • L’identification correcte d’un mot dĂ©pend souvent du contexte grammatical (cas, temps, genre, fonction dans la phrase) et du sens global du texte.
  • Les homographes soulignent l’importance de l’analyse morphologique, qui propose plusieurs lectures possibles d’une mĂŞme forme.
  • Apprendre Ă  repĂ©rer ces cas aide les Ă©lèves Ă  Ă©viter les contresens et Ă  affiner leur lecture.

Quelques exemples typiques

Forme Interprétation 1 Interprétation 2
NOTA « marque, signe » (nom, féminin) « connue, fameuse » (adjectif, féminin)
NOVI « j’ai appris, je connais » (verbe, parfait de noscere) « nouveaux » (adjectif, pluriel de novus)
NITOR « je m’efforce, je m’appuie » (verbe déponent) « éclat, brillance » (nom, masculin)

Comment utiliser cette notion avec Dicolatin?

Lorsque vous recherchez une forme latine sur Dicolatin, il est possible qu’elle corresponde à plusieurs entrées. L’outil vous présente alors toutes les analyses possibles : déclinaison, conjugaison, catégorie grammaticale et sens.

Pour identifier la bonne interprétation, observez attentivement :

  • la fonction grammaticale dans la phrase ;
  • les marques morphologiques (cas, genre, nombre, temps) ;
  • le contexte sĂ©mantique du passage Ă©tudiĂ©.

Vous pouvez également utiliser la recherche avancée pour filtrer les résultats par racine, catégorie ou sens, et ainsi confirmer votre analyse.

Ă€ retenir

Les homographes rappellent que la lecture du latin repose avant tout sur la compréhension du contexte et des structures grammaticales.

Dicolatin vous aide à visualiser ces ambiguïtés grâce à son moteur d’analyse, tout en laissant à l’utilisateur le soin d’interpréter selon le sens du texte.