Homographes latins
Les homographes latins
Liste des homographes latins commençant par les lettres ODI.
| n° | forme | nb. de classe | nb. de cas | nb. homographe | confusion | risque | dictionnaire |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 21 | ODIENDUS | 1+1 | 1+1 | 2 | 4 |
|
Lien vers le dictionnaire latin pour ODIENDUS |
| 22 | ODIMUS | 1+1 | 1+1 | 2 | 4 |
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Lien vers le dictionnaire latin pour ODIMUS |
| 23 | ODIO | 1+1 | 1+2 | 2 | 4 |
|
Lien vers le dictionnaire latin pour ODIO |
| 24 | ODIOSE | 1+1 | 1+1 | 2 | 4 |
|
Lien vers le dictionnaire latin pour ODIOSE |
| 25 | ODIOSISSIME | 1+1 | 1+1 | 2 | 4 |
|
Lien vers le dictionnaire latin pour ODIOSISSIME |
| n° | forme | nb. de classe | nb. de cas | nb. homographe | confusion | risque | dictionnaire |
| 26 | ODIS | 1+1+1 | 2+2+1 | 3 | 12 |
|
Lien vers le dictionnaire latin pour ODIS |
| 27 | ODIT | 1+1 | 1+1 | 2 | 4 |
|
Lien vers le dictionnaire latin pour ODIT |
| 28 | ODITE | 1+1 | 1+2 | 2 | 4 |
|
Lien vers le dictionnaire latin pour ODITE |
Exemples d'homographes commençant par ODI
- sens commun
-
construction
-
ODI, ODISSE, tr + infinitif
-
2 siècle avant J.C. PLAUTUS (Plaute)
- détester faire quelque chose v. t : avoir en horreur détester
-
2 siècle avant J.C. PLAUTUS (Plaute)
-
ODI, ODISSE, tr + infinitif
-
sens commun
-
ODIO, IS, IRE, tr
-
3 siècle aprés J.C. TERTULLIANUS (Tertullien)
- haïr v. t : éprouver de la haine haïr
-
3 siècle aprés J.C. TERTULLIANUS (Tertullien)
-
ODIO, IS, IRE, tr
-
construction
-
IN ODIO SUM, ES, ESSE, FUI ALICUI
-
1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
- être un objet de haine pour quelqu'un n. f : sentiment violent qui pousse à désirer le malheur de quelqu'un ou à lui faire mal (être haï de quelqu'un) haine
-
1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
-
IN ODIO SUM, ES, ESSE, FUI APUD ALIQUEM
-
1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
- être un objet de haine pour quelqu'un n. f : sentiment violent qui pousse à désirer le malheur de quelqu'un ou à lui faire mal (être haï de quelqu'un) haine
-
1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
-
ODIO ARDEO, ES, ERE, ARSI, ARSURUS, intr
-
1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
- brûler de haine n. f : sentiment violent qui pousse à désirer le malheur de quelqu'un ou à lui faire mal haine
-
1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
-
ODIO SUM, ES, ESSE, FUI ALICUI
-
1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
- être un objet de haine pour quelqu'un n. f : sentiment violent qui pousse à désirer le malheur de quelqu'un ou à lui faire mal (être haï de quelqu'un) haine
-
1 siècle avant J.C. CICERO (Cicéron)
- ODIUM, II, n (génitif, ERGA ou ADVERSUS + accusatif)
-
IN ODIO SUM, ES, ESSE, FUI ALICUI
Qu’est-ce qu’un homographe en latin?
Un homographe est un mot qui s’écrit exactement de la même façon qu’un autre, mais qui possède un sens différent et parfois une origine différente. Le terme vient du grec homós (« même ») et gráphein (« écrire »), ce qui signifie littéralement « écrit de la même manière ».
En latin, comme dans d’autres langues, cette situation peut compliquer l’interprétation des textes : une même forme peut renvoyer à deux mots distincts selon le contexte grammatical ou lexical.

Pourquoi est-ce important pour l’étude du latin ?
- L’identification correcte d’un mot dépend souvent du contexte grammatical (cas, temps, genre, fonction dans la phrase) et du sens global du texte.
- Les homographes soulignent l’importance de l’analyse morphologique, qui propose plusieurs lectures possibles d’une même forme.
- Apprendre à repérer ces cas aide les élèves à éviter les contresens et à affiner leur lecture.
Quelques exemples typiques
| Forme | Interprétation 1 | Interprétation 2 |
|---|---|---|
| NOTA | « marque, signe » (nom, féminin) | « connue, fameuse » (adjectif, féminin) |
| NOVI | « j’ai appris, je connais » (verbe, parfait de noscere) | « nouveaux » (adjectif, pluriel de novus) |
| NITOR | « je m’efforce, je m’appuie » (verbe déponent) | « éclat, brillance » (nom, masculin) |
Comment utiliser cette notion avec Dicolatin?
Lorsque vous recherchez une forme latine sur Dicolatin, il est possible qu’elle corresponde à plusieurs entrées. L’outil vous présente alors toutes les analyses possibles : déclinaison, conjugaison, catégorie grammaticale et sens.
Pour identifier la bonne interprétation, observez attentivement :
- la fonction grammaticale dans la phrase ;
- les marques morphologiques (cas, genre, nombre, temps) ;
- le contexte sémantique du passage étudié.
Vous pouvez également utiliser la recherche avancée pour filtrer les résultats par racine, catégorie ou sens, et ainsi confirmer votre analyse.
Ă€ retenir
Les homographes rappellent que la lecture du latin repose avant tout sur la compréhension du contexte et des structures grammaticales.
Dicolatin vous aide à visualiser ces ambiguïtés grâce à son moteur d’analyse, tout en laissant à l’utilisateur le soin d’interpréter selon le sens du texte.