Homographes latins

Les homographes latins

Liste des homographes latins commençant par les lettres LIV.

  • 1
forme nb. de classe nb. de cas nb. homographe confusion risque dictionnaire
13 LIVIUM 2+1 4+1 2
8
Lien vers le dictionnaire latin pour LIVIUM
14 LIVIUS 1+1 1+1 2
4
Lien vers le dictionnaire latin pour LIVIUS
  • 1

Exemples d'homographes commençant par LIV

LINO, IS, ERE, LIVI ou LEVI, LITUM, tr
transitif
  • sens commun
    • LINO, IS, ERE, LIVI ou LEVI, LITUM, tr
      • 1 siècle avant J.C. VERGILIUS MARO (Virgile)
        • oindre v. t : enduire d'une substance grasse (enduire, frotter) oindre
  • construction
    • LINO, IS, ERE, LIVI ou LEVI, LITUM, tr (ALIQUA RE)
      • 1 siècle avant J.C. OVIDIUS NASO (Ovide)
        • barbouiller v. t : salir, tacher grossièrement (de quelque chose) barbouiller
      • 1 siècle avant J.C. VERGILIUS MARO (Virgile)
        • enduire v. t : couvrir d'un enduit (oindre, frotter de) enduire
        • frotter v. t : presser, appuyer sur, tout en faisant un mouvement (de quelque chose) frotter
LIVEO, ES, ERE, intr
intransitif
  • sens commun
    • LIVEO, ES, ERE, intr
      • 1 siècle avant J.C. OVIDIUS NASO (Ovide)
        • être livide adj. : très pâle, blafard livide
  • construction
    • LIVEO, ES, ERE, intr + datif
      • 1 siècle aprés J.C. TACITUS (Tacite)
        • envier v. t : regretter de ne pas être à la place de envier

Qu’est-ce qu’un homographe en latin?

Un homographe est un mot qui s’écrit exactement de la même façon qu’un autre, mais qui possède un sens différent et parfois une origine différente. Le terme vient du grec homós (« même ») et gráphein (« écrire »), ce qui signifie littéralement « écrit de la même manière ».

En latin, comme dans d’autres langues, cette situation peut compliquer l’interprétation des textes : une même forme peut renvoyer à deux mots distincts selon le contexte grammatical ou lexical.

Images/Homographes_Illustration.png

Pourquoi est-ce important pour l’étude du latin ?

  • L’identification correcte d’un mot dépend souvent du contexte grammatical (cas, temps, genre, fonction dans la phrase) et du sens global du texte.
  • Les homographes soulignent l’importance de l’analyse morphologique, qui propose plusieurs lectures possibles d’une même forme.
  • Apprendre à repérer ces cas aide les élèves à éviter les contresens et à affiner leur lecture.

Quelques exemples typiques

Forme Interprétation 1 Interprétation 2
NOTA « marque, signe » (nom, féminin) « connue, fameuse » (adjectif, féminin)
NOVI « j’ai appris, je connais » (verbe, parfait de noscere) « nouveaux » (adjectif, pluriel de novus)
NITOR « je m’efforce, je m’appuie » (verbe déponent) « éclat, brillance » (nom, masculin)

Comment utiliser cette notion avec Dicolatin?

Lorsque vous recherchez une forme latine sur Dicolatin, il est possible qu’elle corresponde à plusieurs entrées. L’outil vous présente alors toutes les analyses possibles : déclinaison, conjugaison, catégorie grammaticale et sens.

Pour identifier la bonne interprétation, observez attentivement :

  • la fonction grammaticale dans la phrase ;
  • les marques morphologiques (cas, genre, nombre, temps) ;
  • le contexte sémantique du passage étudié.

Vous pouvez également utiliser la recherche avancée pour filtrer les résultats par racine, catégorie ou sens, et ainsi confirmer votre analyse.

À retenir

Les homographes rappellent que la lecture du latin repose avant tout sur la compréhension du contexte et des structures grammaticales.

Dicolatin vous aide à visualiser ces ambiguïtés grâce à son moteur d’analyse, tout en laissant à l’utilisateur le soin d’interpréter selon le sens du texte.